Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 16:44
15/11/2012 : Passage de la frontière en début d’après-midi.
Pas de problème à la douane, passage très rapide. On longe ensuite la frontière Turque jusqu’à Feres où on rejoint la mer Egée (et une de plus!). On suit la côte jusqu’à Mesimvria, un peu après Alexandroúpolis, où on s’arrête face aux vagues.
 
Mesimvria (3)
 
Max
 
16/11/2012 : Réveil sur la plage avec un ciel bleu et un soleil chauffant à 20°C….
Mesimvria (2)
Quelle chance on a encore une fois niveau timing météo. On se promenait dans la neige et on a eu 5°C dans le camion y a une grosse semaine et là on se remet en tee-shirt!!! Aujourd’hui on voit bien que le paysage a changé : pins parasol, cactus, palmiers et champs d’oliviers à perte de vue (d’ailleurs les olives sont aussi récoltées en ce moment). C’est très agréable de voir changer la végétation autour de nous.
   
Champs d'oliviers (2)
Pour le moment on a quitté les couleurs automnales des forêts, pour combien de temps?... Aujourd’hui on longe la côte et on traverse de petites montagnes de marbre pour rejoindre Philippoi où se trouvent d’imposants vestiges. Malheureusement on arrive à 15h, heure à laquelle le site ferme ses portes. On décide quand même de revenir demain car on a eu un léger aperçu depuis la route et ça a l’air vraiment grandiose. On rejoint donc la côte vers la ville de Kavala à une bonne vingtaine de minutes de là et on passe la nuit sur une falaise dominant la mer, avec un très beau point de vue sur la ville.
 
Kavala (1)
17/11/2012 : Réveil à Kavala.
Ce matin encore le soleil ne fait pas son radin et nous réchauffe pendant le petit déjeuner, Smash en premier, qui se fait dorer la pilule. On retourne comme prévu à Philippoi pour la visite du jour. Il s’agit d’une cité fondée par Philippe II de Macédoine (le papa d’Alexandre Le Grand) d’où le nom et qui a ensuite été agrandie par les romains. Les vestiges de la cité sont tout simplement remarquables. On y trouve notamment un théâtre, des basiliques, des sanctuaires, des bains publics, un forum, la prison de St Paul (où l’Apôtre aurait été emprisonné d’après la légende)… C’est immense et on peut trainer un peu partout dans la cité antique. Une vraie bonne surprise que cette première visite en Grèce donc et qui nous motive pour la suite.
Philippoi (27) Philippoi (38)
Philippoi (4) Philippoi (56)
      
Philippoi (78)Philippoi (81)
  
Philippoi (83)
On reprend ensuite la route, toujours en longeant cette superbe côte. On s’arrêtera manger en haut d’une falaise surplombant des eaux magnifiques avec des bleus incroyables.
Côte le midi (1)Lion d'Amfipoli (1)
On est vraiment heureux de retrouver la mer… On continue cette traversée jusqu’à la ville d’Ouranoupoli afin d’avoir une belle vue sur le mont Athos, où les moines des Météores se sont réfugiés à cause du nombre incessant de touristes!
capitainerie d'Ouranoupoli (1)
Malheureusement la route s’achève ici et c’est quelques peu déçus que nous rebroussons chemin vers la deuxième péninsule de la presqu’île de Sithonia où nous nous arrêterons pour la nuit.
Marie-anne
 
18/11/2012 : Réveil au bord de la route mais avec une belle vue sur le lever de soleil.
Aujourd’hui on finit le tour de la presqu’ile. On passe beaucoup de temps sur la route mais on peut y admirer de magnifiques paysages.
Presqu'ile de Sithonia (11)Presqu'ile de Sithonia (20)
On fait une longue pose pour manger sur une belle plage où on va jusqu’à se tremper les pieds.
Presqu'ile de Sithonia (30)Presqu'ile de Sithonia (32)
On passe ensuite par Olynthos, un site archéologique, mais ça ferme à 14h30 du coup on file jusqu’à Potidaia, où il y a aussi un site archéologique mais on ne le trouve pas.
Presqu'ile de Sithonia (39)
On part donc pour Thessalonique. On s’arrête au bord de l’eau, vers Nea Kalikratia, pour passer la nuit.
 
Nea Kalikratia (6)
19/11/2012 : Bon anniversaire Silya et papy Gilou.
Le temps du p’tit dèj, Smash se fait un pote et on les laisse gambader sur la plage avant de repartir vers Thessalonique.
Nea Kalikratia (13)
On y fait des courses puis on essaie d’atteindre le centre-ville mais, encore une fois, la circulation dense et la grande taille de la cité nous font renoncer. On traverse donc en camion en admirant les vestiges visibles de la route et on trace en direction de Vergina. On décide de ne pas s’arrêter en route pour ne pas arriver après la fermeture. Malheureusement, une fois sur place, on se retrouve devant un portail clos car le site est en travaux depuis au moins 2008 et interdit aux visiteurs. On casse la croûte sur le parking et on repart vers Dion qu’on atteint à 17h, pour la nuit. Du coup tout est fermé. On campe donc sur le parking pour être à l’heure demain matin.  
 Max
 
20/11/2012 : Réveil à Dion, sous la pluie…
Vu le temps bien pourri qui entame cette journée on se réfugie au musée archéologique de la ville. Autant l’avouer, nous sommes les seuls visiteurs, mais on nous fait un bon accueil et on nous propose tout d’abord de visionner un petit film explicatif sur la découverte du site archéologique que nous voulions visiter. Du coup on peut admirer un site immense sous un beau ciel bleu. Il y a encore une fois de nombreux vestiges, tels que des théâtres, des bâtiments publics, des bains, des sanctuaires… Le site est situé au pied du fameux « Mont Olympe », sur lequel les Dieux ont pris place. Ce petit film très intéressant nous a un peu comblé du vide de notre visite sur le site mais nous a aussi donné des regrets car il paraît vraiment immense. On entame ensuite la visite du musée où on observe une grande quantité de statues trouvées lors des excavations, ainsi que de nombreuses stèles manuscrites. On nous invite ensuite à monter à l’étage pour découvrir une nouvelle salle où trônent de belles découvertes telle que l’hydraulis, un instrument de musique en bronze ressemblant, en gros, à un petit orgue. On verra également de belles mosaïques et de nombreuses poteries. Enfin, la visite se termine au sous-sol où sont exposées, entre autres, des pièces de monnaies et où sont expliqués plusieurs arts de vivre du quotidien de l’époque, comme la sculpture sur pierre, le tissage, le fonctionnement du chauffage (hypocaustes), le tout-à-l’égout, etc …
Musée Archéologique de Dion (30)Musée Archéologique de Dion (49)
Musée Archéologique de Dion (7)Musée Archéologique de Dion (54)
Musée Archéologique de Dion (39)Musée Archéologique de Dion (25)
On ressort vraiment conquis de cette visite au musée mais toujours aussi déçus car le temps ne s’est pas amélioré et il nous est toujours impossible de visiter le site. On part donc à l’assaut du Mont Olympe en camion.
Mont Olympe (6)Mont Olympe (7)
Malheureusement on arrive dans les nuages avant même que la route ne s’arrête avant de se transformer en piste. Vu le temps on préfère ne pas s’y aventurer et on redescend un peu à un endroit où débute un sentier de randonnée pour monter au sommet du Mont et un autre partant vers des cascades. Il n’est que midi mais on a vraiment envie de se promener ici alors on reste là la fin de journée en espérant que demain il fera beau.
 
21/11/2012 : Réveil sous une pluie battante.
La nuit a été longue. On a très peu dormi car la pluie n’a absolument pas cessée et a même eu tendance à empirer. Tout est très humide dans le camion et c’est avec regret qu’on choisit de quitter les lieux sans s’y être promené. On prend donc la route pour les Météores, au centre du pays. C’est là qu’on se rend compte de la puissance du déluge qui a court depuis deux jours. La route que l’on doit prendre est coupée par les rivières qui ont débordé. On est contraint de prendre l’autoroute sur une dizaine de kilomètres pour récupérer notre chemin plus loin. Une fois sur la bonne route, on traverse de somptueuses vallées où les couleurs orangées des arbres, les montagnes alentours et les nuages qui ne cessent de bouger nous offrent encore de belles visions.
Road entre Mont Olympe et Météores (11)Road entre Mont Olympe et Météores (12)
Road entre Mont Olympe et Météores (8)Road entre Mont Olympe et Météores (18)
On arrive aux Météores comme on est arrivés au Mont Olympe, sous un brouillard épais, bien que la pluie se soit calmée. On n’y voit rien et Max est plus que déçu. Puis tout à coup ça bouge autour de nous, on voit des masses sombres derrière les nuages… des lumières aussi… enfin le spectacle s’offre à nous! Des pics rocheux majestueux, sur lesquels sont perchés des monastères. C’est juste somptueux, magnifique, indescriptible….les photos (qui comme toujours ne pourront pas vous révéler l’atmosphère ambiant) vous donnerons quand même quelque idée. Pour le reste, cela nous appartient.
Météores (18)Météores (34)
Météores (41)Météores (40)
C’est devant cet enchantement que nous dormirons ce soir, et demain, si les Dieux de l’Olympe le veulent bien, peut-être y aura-t-il du soleil…     
Marie-Anne
 
22/11/2012 : Réveil face aux Météores.
    Météores (16)
On ne peut pas dire que c’est grand soleil mais le temps c’est tout de même améliorer. On fait encore quelques photos de différents points de vue puis on rebrousse chemin vers ce qui nous avait semblé être un départ de randonnée. En fait, il s’agit d’une aire de loisir avec tables, bancs, jeux pour enfants et commodités. Tout n’est pas en état de fonctionnement mais on profite des toilettes pour vider les nôtres. Puis comme le soleil à l’air de se plaire ici on décide d’y rester un moment le temps d’aérer et faire sécher tout ce qui a pris l’eau ces derniers jours. On y mange sur une table en plein soleil et face à une très belle vue.
Méteor (28)
On reprend ensuite la route traversant montagnes et vallées en admirant encore de beaux paysages. On s’arrête, dans la montagne, avant Amfissa pour passer la nuit.
Max
 
23/11/2012 : Réveil en montagne. La nuit fut fraîche mais agréable.
On termine la route qui nous sépare de Delphes, célèbre notamment pour sa « Pythie » qui y faisait des divinations. On y visite tout d’abord le musée où sont présentées des pièces grandioses telles qu’un sphinx monté sur une colonne d’une dizaine de mètres, les statues grandioses de deux frères (excavées par l’équipe de fouille française), des statues recouvertes de feuilles d’or, d’autres en bronze… Les frises (métopes) surplombant les temples sont également présentées avec l’histoire qu’elles racontent et encore bien d’autres œuvres sont visibles. Ce musée est incroyable par la richesse des trouvailles qui ont été effectuées sur le site.
Delph (29)Delph (38)
Delph (56)
On se dirige ensuite (malheureusement toujours sans Smash qui n’est pas autorisé à se cultiver) vers le sanctuaire dédié à Apollon, qui est placé sur plusieurs terrasses au pied du Mont Parnasse. C’est tout simplement spectaculaire. Outre le temple d’Apollon où œuvrait la Pythie, on peut y admirer un autre temple en très bon état, de très nombreux socles de statues, des colonnes, les vestiges de différents « trésors » ou « ex-voto » (dont un de Marseille) mais aussi un théâtre ainsi qu’un stade situé tout en haut du site. On a également la chance de pouvoir admirer le rocher que Zeus a lancé en l’air et qui a déterminé en retombant sur terre, ici à Delphes, le centre du Monde. Il s’agit de l’Omphalos (nombril). On termine notre visite par la fontaine de Castelie qui abreuvait le sanctuaire, le temple d’Athéna ainsi que l’ancien stade situés en contrebas. On vous laisse juger de la beauté du site avec quelques photos.
 Delph--141-.JPGDelph (107)
Après on repart en direction d’Athènes et on s’arrête à Elefsinas en bord de route pour essayer de dormir.
Marie-Anne
   
24/11/2012 : Réveil à Elefsinas.
On a décidé d’aller direct dans le seul camping d’Athènes, y laisser le camion et faire notre visite tranquillement le reste de la journée. C’est donc sereins qu’on entame cette journée. Malheureusement tout se complique assez rapidement. Arrivés à Athènes on ne trouve pas le camping à l’adresse indiquée par le guide. Du coup on tourne un moment à sa recherche sans succès. Ne voulant pas perdre trop de temps non plus on décide de partir en direction de l’Acropole où on pourra commencer notre visite et trouver des renseignements sur le camping. Or, s’il nous est conseillé de ne pas circuler en voiture dans cette ville ce n’est pas pour rien. On se retrouve vite bloqués dans de petites rues, les deux-roues zigzaguant et les automobilistes klaxonnant pour la moindre raison. On aperçoit tout de même l’Acropole de loin mais il est impossible de se garer. On ressort donc du centre pour faire le tour par le nord. On y trouve quand même un coin où stopper le camion. C’est à 20min à pied du site mais étant à bout de nerfs on décide de ne pas chercher plus près. On prend nos affaires et le chien et on file à travers les rues jusqu’à l’entrée. Là, comme de par hasard, c’est interdit aux chiens. Il faut donc retourner au camion pour y déposer Smash. On en profite pour acheter de quoi manger car l’heure à déjà pas mal tourner. On repart à pied mais en trombe car le site ferme à 15h et qu’on aimerait pouvoir y rester un peu. Malgré toutes ces péripéties ça vaut quand même le coup. On entre par la Propylée avec ses immenses colonnades en marbre blanc, au milieu, grandiose, siège le Parthénon, tout autour on peut admirer les vestiges de plusieurs bâtiments dont l’Erechthéion orné de ses Caryatides. Sans oublier que la vue sur la ville y est magnifique. On redescend par la face sud et le théâtre de Dionysos. Dans notre lancée on file, un peu plus loin, jusqu’au temple de Zeus, puis à l’immense stade olympique.
Athènes (11)Athènes (38)
Athènes (48)Athènes (47)
Athènes (81)
On rentre au camion fourbus mais ravis. Pensant avoir vu les principaux lieux touristiques et étant persuadés de ne pas être citadins pour un rond, on décide de ne pas se mettre en quête du camping et de quitter la ville le jour même pour descendre plus au sud sur le cap Sounion où on pourra se prélasser au bord de la mer. On arrive vers 17h dans un super petit camping très accueillant.
 
25/11/2012 : Réveil au camping après une nuit très agréable.
La matinée est consacrée aux corvées obligatoires, lessives, remplissage de bidon, etc… On fait quand même une pause avant de manger pour aller à la plage située à quelques mètres du camping. Une très jolie petite plage où Smash peut se défouler et se baigner à volonté.
Sounio (8)Sounio (31)
On part, à pied, en début d’aprèm pour visiter le temple de Poséidon, construit au bout du cap, à environ 1h du camping. On commence la balade en suivant la côte par de petits sentiers mais on se retrouve vite obligés de marcher sur le bord de la route ce qui est nettement moins agréable. Arrivés sur place je vais visiter seul les vestiges du temple car le chien y est aussi interdit. C’est plutôt joli mais le cadre y est sûrement pour quelque chose. On y a de très belles vues sur les côtes environnantes.
Sounio temple de Poséïdon (3)Sounio temple de Poséïdon (9)
Je prends une bière locale et Marie-anne teste le café grec au bar à touriste du coin.
Sounio (27)
Au retour on arrive à éviter un peu plus la route et on rentre au camping pour une agréable deuxième soirée.
 
26/11/2012 : Réveil encore au camping. On y est vraiment bien. Les emplacements sont supers, la salle de bain des filles est paradisiaque, il est tout proche d’une petite plage pleine de charme et les gérants sont très sympas. A noter : Camping Bacchus, Soynio – Attika.
Malheureusement il faut partir un jour, d’autant plus qu’on a plus de gaz depuis le p’tit dèj et pratiquement plus de bouffe. On reprend la route en direction de Corinthe. En passant on fait les courses dans une grande surface française, à la caisse ça fait un peu mal au cul, ça change des discounts et de la Bulgarie. Par contre pas de gaz. Pour la petite histoire on avait opté pour Campingaz car, d’après ce qu’on avait pu voir, pas d’adaptateur et on doit en trouver de partout. Mais en fait ce n’est pas vraiment le cas et c’est même assez difficile à dénicher. On a déjà eu le problème en Pologne. On passe devant l’énorme port industriel du Pirée, un nom qui fait rêver mais en vrai ça pu. On sort de la 4 voies juste avant le péage et on emprunte une petite route longeant la côte. Je guette depuis le départ tous les endroits où on pourrait trouver des bouteilles de gaz sans succès. Je ne sais pas pourquoi, mais un petit « supermarché » attire mon regard et je m’y arrête. Je montre au gars la bouteille de gaz et il m’en sort deux pleines de derrière son frigo. Il en demande seulement 26€ les deux alors que d’habitude c’est 35€ l’une. On verra bien plus tard si c’est une vraie bonne affaire ou pas. On repart et on traverse le canal de Corinthe, presqu’au bout à Isthmia.
Isthmia---Korinth--2-.JPG
On s’arrête un peu plus loin, dans la montagne, sur la route d’Epidaure pour passer la nuit.
Max
   
27/11/2012 : Réveil en montagne.
La nuit a été bonne et on reprend notre route en direction du fameux Théâtre d’Epidaures. On a plus beaucoup de monnaie et on espère trouver un bankomat avant d’arriver mais rien à faire, les petits villages qu’on traverse ne sont pas équipés. Une fois sur place il s’avère que le site ne prend que du cash. Heureusement à nous deux il faut compter 12 euros, pile poil ce qui nous restait. En revanche Smash ne peut toujours pas nous accompagner. Il faut croire que seul à Filippoi les chiens sont autorisés sur les sites. Il y a en réalité trois choses à voir sur place : le théâtre, le musée et le site du sanctuaire d’Asklepios. On commence la visite par le musée (pas très grand et bien moins riche que ceux que nous avons déjà vus à Dion et Delphes) mais présentant quand même les quelques statues retrouvées sur place ainsi que quelques moulures et colonnes.
site archéologique d'Epidaures (3)
On continue par le site archéologique du sanctuaire d’Asklepios où l’on découvre notamment un gymnasium, un stade, un Thymele et enfin l’Abaton (ou Enkoimeterion) où les malades suivaient des cures à base d’eau et où le dieu Asklepion venait leur apporter la guérison durant leur sommeil (ou «mort du corps malade»).
site archéologique d'Epidaures (22)site archéologique d'Epidaures (15)
site archéologique d'Epidaures (26)
Ces quelques vestiges sont particulièrement intéressant mais le reste du site manque de cohésion et n’est pas très engageant comparé à tous ceux que nous avons vu jusque-là. On se dirige finalement vers l’ancien théâtre, l’un des plus parfait et des mieux préservé de Grèce. Il est en effet majestueux, peut contenir de 13000 à 14000 personnes et même si une fois encore la partie scénique à disparue, il reste les deux immenses portes d’entrée latérales. Le théâtre est d’ailleurs utilisé en été pour des représentations. On profite de la vue tout en haut de ses gradins, du soleil et du calme car on a la chance d’être «hors saison» et d’être à peine une dizaine en ce lieu.
site archéologique d'Epidaures (57)site archéologique d'Epidaures (65)
On retourne quand même au camion car un petit chien nous y attend impatiemment. On se cale plus loin sur l’immense parking pour manger avant de reprendre notre route qui longe la côte vers le sud. On passe par Méthana, une ville thermale située au pied d’un volcan et au bord de l’eau. Plutôt mignonne mais les odeurs d’eau soufrée gâchent un peu l’atmosphère.
Méthana (2)
On continue ensuite en passant par Galatas où on trouve finalement LE bankomat de la région… plus que deux timbres pour mes deux cartes à envoyer et c’est parfait, malheureusement pas de Poste à l’horizon.
Galatas (1)
On roule donc toujours et on se trouve un joli petit coin au bord de l’eau pour passer une douce soirée.
   
28/11/2012 : Réveil en bord de mer.
On n’a finalement pas si bien dormi que ça à cause de… la chaleur… avec 22°C la nuit dans le camion il s’avère que c’était trop pour nous. Mais bon c’est tellement joli aussi qu’on s’en remet vite. Après avoir joué avec Smash sur la plage, on reprend notre route et on arrive à Ermioni où je trouve enfin une poste pour mes timbres. Puis on remonte vers Nauplie en faisant une petite halte à Didyma pour y voir un cratère (voire deux même, et on ne sait pas lequel est nommé « cratère de Didyma »). En tout cas c’est joli!
cratère de Didyma (14)cratère de Didyma (20)
On continue de longer la côte en redescendant vers le sud avant de bifurquer dans les terres où on traversera bon nombre de collines et de vallées de terre rouge et de roches. On campera au milieu d’un désert de rocailles et de petits buissons dans la montagne.
   
29/11/2012 : Réveil désertique.
Le vent a été horrible cette nuit. Il a joué de la musique dans la sangle qui maintient les vélos et a gardé Max éveillé toute la nuit….moi j’ai rien entendu, j’ai bien dormi. C’est sous des nuages menaçant et toujours avec le vent qu’on continue notre descente vers Monemvasia sur la côte, où il fait heureusement beau et chaud, mais quand même toujours avec le vent.
Monemvasia (1)route entre la côte et Monemvasia (2)
Là, on est très agréablement surpris car on ne s’attendait pas du tout à ça. La ville nouvelle est sur le bord de la côte et pas très intéressante en vérité. On découvre plus loin la vieille ville fortifiée qui est accrochée sur un immense rocher au milieu de l’eau, sur lequel domine une citadelle byzantine (cela nous a d’ailleurs rappelé le Mont-St-Michel). La ville basse, qui ressemble plutôt à un village, est ravissante, avec ses petites ruelles étroites, ses porches. On imagine mal cependant l’affluence de l’été où tout le monde doit se marcher sur les pieds. Aujourd’hui (jeudi et hors saison) on doit être les seuls touristes avec la population locale qui s’active cependant à nettoyer et rénover l’endroit.
Monemvasia (27) Monemvasia (33)Monemvasia (83)Monemvasia (24)
Après s’être agréablement perdus dans les petites rues on monte à la ville haute où il ne reste que des ruines (églises, bains…) et la citadelle. La promenade, non prévue, nous enchante et on redescend avec un creux à l’estomac.
Monemvasia (44)
Monemvasia (48)Monemvasia (80)
On avait prévu d’aller au restaurant que le guide suggérait et une fois trouvé, malgré la multitude de chats présents, on s’y arrête en terrasse avec une vue magnifique sur la mer. Nous sommes les seuls clients (puisque les seuls visiteurs) et du coup le service est royal, les patrons charmants, tout nous est expliqué : de la préparation du saganaki, à la pêche du poisson, jusqu’au café grec, en passant par le vin… Notre menu du jour : Apéritif : Ouzo ; Entrées : Tzatziki (le meilleur que j’ai jamais mangé encore heureux) accompagné de pain grillé frotté à l’ail et à l’huile d’olive et saganaki (cassolette de fromage) ; Plat : une dorade pour deux (présentée fraîche par la chef et pêchée du jour) juste accompagnée d’une sauce au citron ; Vin blanc doux : Matoula ; Dessert : un petit gâteau de semoule à la cannelle (offert par le patron) puis du yaourt bien consistant, l’un avec du miel, l’autre avec de la pâte-gelée de coing ; Café grec. Autant vous dire que tout était excellent et qu’on est repartis le ventre et les papilles comblés. Etant donné l’accueil que nous avons eu et la qualité des plats, on vous suggère donc ce petit restaurant, le plus vieux de Monemvasia, le Matoula (comme le vin).
Monemvasia (84)
Après cette « dure » matinée, on était prêts à rester sur place pour faire une sieste, Max passablement pompette (avec l’ouzo et près des ¾ de la bouteille, ben ouais moi je conduis aujourd’hui…) et moi tellement repue que je n’arrivais plus à marcher. Finalement un coup de téléphone juste au moment de se poser nous a remis un peu de boost et on a donc repris la route en direction de Sparte. Béatrice, la cycliste, croisée en Macédoine est coincée par la pluie depuis deux jours au centre du Péloponnèse. On va peut-être modifier un peu notre trajet et essayer de la rejoindre. On s’arrête sur un parking à une vingtaine de minutes de Sparte où la pluie et les éclairs nous ont rejoints. Effectivement ici il ne fait pas beau…
   
30/11/2012 : Bon anniversaire Nico !!!
Le temps s’est amélioré depuis hier soir. Déjà il ne pleut plus et même les nuages s’éloignent pour laisser place au soleil et donc à la chaleur. On arrive à Sparte en cherchant des yeux les ruines potentielles de l’ancienne civilisation, car il faut bien l’avouer, la ville a perdu tout son charme, pas de gars en jupettes et spartiates avec des boucliers et des casques, on est un peu déçus… Enfin bref, on remarque bien quelques bouts de murs entre les mauvaises herbes mais à priori rien de bien transcendant. Du coup on continue jusqu’au site de Mystras à 10km de là. On y trouve comme hier, les ruines d’une ancienne cité byzantine fortifiée avec citadelle et tout le tintouin mais sans la mer. Malheureusement ici Smash est encore une fois refoulé. Ca nous peine d’autant plus qu’il était super excité à l’idée de cette visite et qu’il refait chaud dans le camion. On le laisse malgré tout avec eau, trappe ouverte et pare soleil et on part à l’assaut de l’imposante colline qui abrite la cité. On y visitera un petit musée, puis les ruines de nombreuses églises recouvertes de fresques, des maisons, un monastère, d’où la vue sur la vallée est magnifique, la citadelle au sommet, etc…
Mystras (12)Mystras (115)
Mystras (5)Mystras (82)
Mystras (26)Mystras (91)
On rencontre sur le parking un couple d’hollandais avec un chien, un camion, un blog…c’est marrant. Après avoir mangé on repart en direction de la côte ouest en passant par Kalamata.
route entre Mystras et Kalamata (7)
Peu après on croise la route d’autostoppeurs : Aurélie (française), Wesley (anglais) et Sofia (petit chienne de 2 mois environ qu’ils ont trouvée en Bulgarie sur une aire d’autoroute et qu’ils ont adopté). Prenant la direction de Pylos (Navarin) sur la côte comme nous, on propose de les emmener. Nous voilà donc partis tous les 6. On s’arrête en bordure d’un champ d’oliviers pour y passer la nuit, eux y plantant leur tente. On passe la soirée dans le camion à l’abri de la pluie qui s’est remise à tomber. Smash et Sofia faisant « doucement » connaissance. Comme vous le savez, Smash est un peu bourrin et a du mal à comprendre que Sofia n’est qu’un chiot. Heureusement celle-ci ne se laisse pas faire et y va de la voix et du mordillage.
Pylos avec Aurélie, Wesley et Sofia (14)
01/12/2012 : Réveil sous les oliviers.
La pluie qui a cessé ce matin reprend au moment de partir. Heureusement pour nous elle s’arrête avant d’avoir atteint le port de Pylos et fait place à un ciel bleu et un soleil très chaud. On va sur la plage pour laisser Smash et Sofia s’amuser un peu dans l’eau. L’appréhension d’hier a fait place à de l’amitié entre eux et Smash essaie petit à petit d’être moins brusque, à lui prêter ses bâtons et se laisser courir après. C’est vraiment sympa de les voir tous les deux. On hésite à se mettre à l’eau car il fait très bon et l’eau est chaude puis, finalement, après une rapide promenade vers la forteresse de la ville on laisse nos nouveaux amis ici. Ils vont essayer de trouver un logement dans le coin pour passer l’hiver au chaud. Pour nous il est temps de repartir, direction le nord (début du retour vers la France ?...). On trouve sur notre route le Palais de Nestor (enfin ses ruines) que l’on visite, puis on s’arrête au musée qui y est rattaché dans la petite ville de Chora.
  Palais de Nestor (3)    Tombe Thalos Mycénienne (1) musée archéologique de Chora (palais de Nestore et tombes
musée archéologique de Chora (palais de Nestore -copie-1
On passe par Kyparissia où on s’arrête manger au soleil au bord de la mer avant de reprendre la route pour Olympie. On se pose à Megalopoli sur le site d’un ancien théâtre pour passer la nuit.
 
  
02/12/2012 : Réveil à Megalopoli.
Les nuages nous ont rattrapés, on sent qu’il fait déjà plus frais. On se dirige vers Olympie où l’on arrive à 12h, en même temps que la pluie… Le déluge s’annonce et ne nous donne vraiment pas envie de visiter le site, d’autant plus que l’un des musées est fermé le dimanche. On repère donc les tarifs et les horaires et on reviendra visiter demain matin. On passe le reste de la journée sur un parking, sous la pluie, heureusement avec du wifi, qui nous permet d’avancer un peu le blog. Le soir on retourne sur les hauteurs de la ville pour passer la nuit.
   
03/12/2012 : Réveil à Olympie.
Après un petit déjeuner pluvieux on laisse passer une dernière averse avant de prendre nos tickets pour le site et les musées. On commence par visiter le site pendant 1h30 et par bonheur sans pluie ! Les installations du sanctuaire et « village olympique » pour les athlètes et les juges, les temples dédiés à Zeus et Héra, et le clou du spectacle : le stade.
 Olympie (5)
Olympie (40)Olympie (48)Olympie (28)
On continue ensuite la visite par le musée archéologique du site où l’on découvrira notamment de nombreuses offrandes venant du temple de Zeus, des statues, des poteries, des casques et boucliers… puis on finit notre parcours par le musée des jeux olympiques où on verra quelques œuvres mais où on aura surtout de nombreuses explications sur l’organisation des anciens jeux.
Olympie (61)Olympie (78)
 Olympie (68)Olympie (87)
Après près de 4h de visite on revient enfin au camion où Smash nous attend. On mange sur place avant de reprendre la route en direction de Patra et de la fin du Péloponnèse. On s’arrête au bord de l’eau à Kato Ahaia en face de Patra pour passer la nuit. Le vent se lève dans la soirée.
Kato Ahaia (1)
04/12/2012 : Dernier réveil sur le Péloponnèse.
Le vent à bien soufflé cette nuit, une vraie tempête, mais finalement ce n’est pas plus mal car on se réveille ce matin avec le ciel bleu et le soleil. Les nuages ont été poussés. Belle journée en perspective. On fait quelques courses avant de rejoindre Béatrice, notre amie cycliste, devant la forteresse de Rio et le pont suspendu qui doit nous faire rejoindre le continent.
Patra (4)
On mange ensemble et vu la météo prévue les jours à venir : pluie, on décide de partager notre route, histoire de l’avancer un peu dans son trajet, car il faut l’avouer, quand il pleut on avance beaucoup moins vite à vélo. Par contre elle veut quand même traverser le pont sur son vélo car c’est à priori le plus long pont suspendu du monde… (finalement il s’avère à la fin qu’il était interdit de le prendre en vélo). Nous on traverse en camion : 13,20euros de péage, merci bien ! Bref, une fois de l’autre côté on embarque Béatrice, son vélo et ses sacoches et on reprend la route vers le nord. Fort de nos deux cartes et du GPS on arrive tout de même à faire des détours imprévus. Au cours de l’un d’eux on se retrouve bloqué par un marchand de mandarines en train de charger son camion. On descend, avec Béatrice, pour passer le temps en causant et au moment de repartir il nous demande un sac qu’il remplit à ras bord de mandarines. On rejoint ensuite le golfe Amvrakikos au bord duquel on trouvera un endroit adéquat pour planter tente et caler camion.
Marie-Anne
  Bouka (1)
05/12/2012 : Réveil par la pluie à Bouka.
On retrouve Béatrice qui s’est réfugiée sous un porche de restaurant et on part en direction de Ioannina. On se gare au bord du lac qui doit être très beau par temps clair. On a droit à une éclaircie qui nous permet de nous promener dans la vieille citée byzantine. C’est sympa mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Ioannina (16)Ioannina (9)
En rentrant Béatrice a l’idée qui sauve une journée, elle s’arrête dans une pâtisserie où on choisit Baklava et Burrek qu’on déguste en fin de repas. C’est bien repus qu’on repart donc en direction de la station de bus la plus proche pour y déposer notre nouvelle passagère. Elle veut rejoindre les Météores qu’on a déjà vus précédemment. Après avoir cherché un moment on trouve finalement le point de départ des cars mais la soute étant pleine le chauffeur ne peut embarquer son vélo. Suite à une longue réflexion, elle décide finalement de ne pas se rendre à Kalambaka. On voyagera donc encore à 4 jusqu’en Albanie où on la posera dans un ferry pour l’Italie. Mais avant ça on rejoint Aristi dans le parc naturel de Vikos Aos. Le temps étant plus clément on peut admirer, sur la route, les magnifiques paysages montagneux. Clou de la journée, pour nous remercier Béatrice nous offre une chambre pour la nuit dans un charmant petit hôtel.
  Aristi (2)
06/12/2012 : Réveil à Aristi. La nuit au chaud fut très agréable, surtout qu’une fine pellicule de neige recouvre le toit du camion. Merci encore Béatrice.
Le petit déjeuner est tout aussi apprécié car très copieux et simplement bon. Le temps de l’engouffrer, les nuages décident de nous laisser tranquille. On en profite pour aller jusqu’à Vikos d’où on a une très belle vue sur les gorges de la Voidomatis qui est soit disant la rivière la plus pure d’Europe. On laisse le camion sur le parking et on descend rejoindre la rivière par un petit sentier longeant le flanc de la montagne. On a encore droit à de magnifiques points de vue.
Vikos (5)
Vikos (21)Vikos (13)
On remonte 2h plus tard juste à temps pour manger face à la montagne. Puis on reprend la route en direction de Gjirokaster en Albanie. On passe la frontière vers 16h qui deviennent 15h. On fait un petit tour en camion dans la ville puis la nuit tombant rapidement on part à la recherche d’un squat. On se pose sur un parking dans un petit village à quelques kilomètres de Gjirokaster.
Max
   
La Grèce, tout comme on l’espérait, a rempli nos attentes en ce qui concerne ses sites archéologiques et ses côtes. On a été très surpris de voir combien elle était montagneuse mais ravis par la diversité et la beauté de ses montagnes. On y a rencontré des gens accueillants, généreux et plutôt loquaces. La seule petite déception vient de la pluie qui aura fait partie de cette traversée à 40% à peu près et qui nous aura empêché de faire quelques petites choses comme la randonnée sur le Mont Olympe par exemple. Mais on se trouve quand même chanceux d’avoir eu du très beau temps pour le reste. Reste à savoir que les prix y sont assez élevés (comme en France) pour nous qui n’y étions plus habitués et que les sites touristiques ferment souvent leurs portes vers 15h. Un pays qui tient donc ses engagements et qui reste une valeur sûre pour le tourisme.
Partager cet article
Repost0

commentaires

T
Magnifique reportage, merci de partager avec nous.
Répondre

Présentation

  • : va voir ailleurs si on y est
  • : C'est l'histoire d'un gars qui rencontre une fille et qui décide de réaliser son rêve. Un tour du monde en deux parties : l'une en camion avec notre chien autour de l'Europe, l'autre à pied en Asie, Indonésie, Océanie et plus si tout va bien...
  • Contact

Recherche

Liens