30/12/2012: Passage de la frontière dans la matinée.
On quitte assez rapidement les montagnes et c'est dans un décor de grandes plaines pas très chouettes qu'on rejoint Venise. Le contraste avec les paysages majestueux de la Slovénie est assez rude. On trace donc jusqu'aux abords de la "Cité des Doges". On décide de suivre les panneaux indiquant un parking pour camping-car avec navette pour le centre en bâteau. Malheureusement, une fois sur place, le parking San Giulianno n'accepte pas les véhicules de plus de 2,4m de hauteur, plusieurs camping-cars sont garés au bord de la route. On trouve quand même une place sur un petit parking gratuit plus loin et qui s'avère être juste en face du quai pour le vaporetto. D'autres camping-cars ont déjà investit les lieux. On s'installe en guettant l'arrivée de la navette pour voir comment ça se passe. Au bout de quelques heures sans avoir vu quoi que ce soit je vais demander à la caisse de l'autre parking. On me répond que c'est plus la saison et que la ligne est fermée, le seul moyen de rejoindre Venise c'est le bus à 1 km de là. Beaucoup moins typique mais aussi moins cher. Parés pour la visite du lendemain on passe la nuit sur le parking gratuit au bord du quai.
31/12/2012: Réveil seuls sur notre petit parking de San Giuliano.
Les autres camping-cars ont tous migrés sur le bord de la route autour du parking payant et gardé. N'y voyant pas d'intérêt on reste à notre place et on part rejoindre le bus. Le premier voyage en commun de Smash est un peu mouvementé, le bus est blindé et il a du mal à trouver sa place. Il tourne dans tous les sens sans vraiment faire attention aux autres usagers. Heureusement la traversée n'est pas longue et le calvaire du chien prend fin au bout de 5min. De plus il n'est pas possible d'acheter des billets au chauffeur du coup ce premier trajet est gratuit. Arrivés place de Rome on se procure une carte et on commence la visite en longeant le grand canal. On marche pendant des heures entre ponts, canaux et minuscules ruelles. On passe dans le ghetto, près du pont du Rialto pour finir sur la place St Marco avec sa Basilique et les Procuratie. On mange sur les quais au pied du palais des Doges avec vue sur le pont des soupirs. On traverse le grand canal pour rejoindre la pointe de la Dugana et on rentre en zigzaguant encore dans les petites rues et places de la ville.
De retour à la gare routière la file d'attente pour acheter des tickets nous fait peur et c'est à pieds qu'on retourne jusqu'au camion. Toute la traversée de la lagune, bien que longue, est assez aisée grâce à un trottoir, mais arrivés de l'autre côté rien n'est prévu pour les piétons et il nous faut traverser plusieurs fois rapidement les voies et longer la route sans protections.
On retrouve tout de même camion qui nous attendait bien sagement là où on l'avait laissé. On profite d'internet pour se renseigner sur les horaires de bus et mettre à jour le blog puis on mange un morceau rapidement et on repart sans Smash vers l'arrêt de bus car le dernier trajet pour la ville est à 21h20. On traverse encore une fois gratuitement. On rejoint de nouveau la place St Marc à pied en prenant un autre itinéraire. C'est tout aussi magnifique de nuit. La place est bondée, au fond une scène accueille un groupe qui reprend des morceaux populaires mais avec un son pas top et comble du comble il n'y a pas de buvette! Il y a un grand bar mais personne ne sert pour le moment. On arrive à trouver une épicerie qui nous vend 2 bières et on retourne sur la place pour les savourer. Peu avant minuit ils commencent à distribuer gratuitement des petites bouteilles de Bellini au bar. C'est sympa mais on aurait préféré de la bière. Heureusement le feu d'artifice rattrape le reste de la soirée.
Par contre la place St Marco est immense, bordée de grands bâtiments de chaque côté et seulement 3 ou 4 issues par des petites rues donc quand tout le monde à voulu partir c'est devenu assez folklo. On s'est simplement laissé porter par la foule mais il y a toujours des petits malins qui veulent aller plus vite et qui poussent tout le monde. C'est plutôt dangereux, on est étonné qu'il n'y ai pas plus de sécurité. Une fois sortis de la place on reprend la direction de la gare routière où on trouve notre bus, blindé bien entendu. De retour au camion on souhaite une bonne année à Smash et on se couche, il est déjà 3h du mat.
01/01/2013: Bonne Année à Tous!!!!
Réveil à San Giuliano. Il n'est déjà plus l'heure du ptit déj.
On mange un morceau et on prend la route pour Vérone. On suit un petit canal pendant un moment mais sinon la route est sans grand intérêt. On s'arrête vers 16h30 à San Bonifacio où on passera la soirée.
02/01/2013:Réveil à San Bonifacio. La pluie est de retour.
On va jusqu'à Vérone où on trouve un parking près du centre... un peu cher. On serpente dans les rues pour voir le Duomo, la maison et la statue de Juliette etc... On ne traine pas trop car la pluie tombe toujours et ça rend la balade beaucoup moins agréable. On apprécie quand même cette ville et ses maisons colorées aux teints jaune-ocre.
On reprend le camion au bout d'une heure et demie pour rejoindre Ferrare qu'on atteint en fin de journée juste à temps pour trouver un coin pour la nuit.
Max
03/01/2013: Réveil à Ferrare.
On se rapproche un peu du centre historique de la ville et on trouve une place "gratuite" pour poser camion. On traverse la rue et BOUM! Claquage du genou! Je suis partie à gauche alors que mon genou voulais aller à droite. Je n'arrive plus à poser le pied par terre. Je prend sur moi et c'est moitié à cloche pied, moitié boiteuse et surtout bien moins rapidement que d'habitude qu'on entame la visite de la ville par le château (pas très beau d'ailleurs). La partie centrale médiévale, avec sa cathédrale et ses petites rues commercantes est charmante mais le reste de la ville ne nous a pas convaincu. Les "palais" ne sont pas très beaux extérieurement et c'est un peu déçus qu'on termine la visite par le Palazzo dei Diamanti dont les murs sont recouverts de 8000 pierres en forme de pyramide (pas très beau non plus).
On retourne au camion pour manger et faire une petite application de crème et un massage à mon genou avant de reprendre le volant pour Ravenna où on arrive comme d'habitude à temps pour se poser.
04/01/2013: Réveil à Ravenne.
Toujours mal au genou! On tente de se rapprocher du centre-ville mais on remarque qu'elle n'a pas l'air très jolie du coup on se décide à partir directement vers Florence. On emprunte une jolie petite route très sympa qui passe près d'un parc national et traverse les petites montagnes nous séparant de Firenze. Le changement de paysage est radical, pour notre plus grand plaisir car bien que Venise et Vérone soient de très belles villes le paysage n'y est pas très attirant. Là, les collines laissent apparaître de petits villages nichés sur les hauteurs ou enfouis dans les petites vallées.
C'est donc avec un beau soleil et de belles images qu'on arrive à Florence. On se lance dans la ville après avoir une fois encore trouvé une place "gratuite" pour camion. La visite de la ville nous étonne car on ne pensait pas y trouver autant de beaux bâtiments. Les places se succèdent avec leurs musées et leurs églises. On découvrira quelques oeuvres près du musée Vecchio notamment. On arrive ensuite devant le Duomo (la cathédrale) Santa Maria del Fiore (Sainte Marie de la Fleur), une merveille. On peut y rentrer gratuitement et y découvrir seulement quelques fresques car elle est très épurée mais celle de la coupole vaut à elle seule le détour. On terminera notre visite par le pont médiéval de pierre où siègent désormais de nombreuses boutiques de bijoux. Et on longera l'Arno de nuit pour retrouver camion.
On sort de la ville et on fait quelques kilomètres avant de trouver un parking dans un village sur la route qui nous mène à Arezzo.
05/01/2013: "La vie est belle"
C'est ce qu'on va vérifier en allant à Arezzo, ville où se déroule le film de Roberto Benigni. Il s'agit encore une fois d'une ville médiévale, ceinte de remparts et de portes. Le coeur y est très agréable avec ses vieilles maisons, ses places, son hôtel de ville. En plus il s'y déroule une énorme brocante ce qui y donne un charme particulier. On s'y laissera couler quelques temps, en passant par la forteresse, fermée pour rénovation, et par l'ancien amphithéâtre.
On regagnera le camion plus tard que prévu et on aura juste le temps de rouler jusqu'à Cortona avant que la nuit tombe. On se cale au pied de la colline avec vue sur la ville pour dormir ce soir. Et, oui, la vie est belle!
06/01/2013: Réveil à Cortona.
On monte en camion trouver un parking plus proche du centre historique et on fait bien car ça grimpe pas mal, et dans le village aussi... Il s'agit d'un joli village planté sur une colline et qui date de l'époque médiévale lui aussi. La région en compte de nombreux comme celui-ci. Une forteresse en surplomb qu'on n'aura pas le courage de rejoindre, une cathédrale également sur les hauteurs de la ville qui nous permettra d'apercevoir le soleil et le ciel bleu par dessus la mer de nuages dûe au brouillard présent depuis ce matin et des petites ruelles charmantes comme d'habitude.
On quitte Cortona avec l'espoir de voir le brouillard disparaître mais on devra faire avec lui la visite d'Assisi (Assise). Ville de naissance de St François où ce dernier est enterré dans la basilique qui porte son nom. Celle-ci est juste magnifique et est en réalité une "double basilique". La basilique supérieure est décorée de fresques et de vitraux, réalisés par des artistes italiens et européens, relatant la vie et les actes de St François au côté du Christ, des parties de la Genèse et du Nouveau Testament. La basilique inférieure est également richement décorée et donne accès à la crypte où les "frères" et les autres croyants peuvent se recueillir devant l'urne de pierre contenant les restes mortels de St François. C'est assurément l'une des plus belles basilique au monde et la magnifique ville médiévale qui l'entoure vaut à elle seule le coup d'oeil. Un vrai coup de foudre pour nous qui n'avions aucune idée de ce qu'il y avait ici. Seul le brouillard gâche un peu la vue pour de belles photos mais l'atmosphère calme qui y règne, malgré de nombreux touristes, y est très agréable.
On reprend notre route vers 16h en direction de L'Aquila puis Sulmona mais on devra s'arrêter de nuit juste après avoir passé Terni.
Marie - Anne
07/01/2013: Réveil à Terni. Plus de brouillard et grand soleil.
On prend la direction de Sulmona. La journée se déroule entre parcs, montagnes, et petits villages perchés, nous offrant de magnifiques panoramas. On se trouve un petit coin en pleine nature pour manger un morceau, un peu avant d'arriver, et on profite du beau temps pour laver quelques vêtements.
Arrivés à Sulmona on cherche des infos sur le parc national Maiella en vue d'une éventuelle rando pour le lendemain mais après avoir tourné une bonne demi-heure dans les bleds alentours on décide de se poser pour la nuit et de tracer à Scanno le lendemain.
08/01/2013 : Réveil à Sulmona.
On monte au dessus de la ville par une petite route qui devient rapidement magnifique. Elle serpente sur les flancs de la montagne en suivant des vallées étroites et traversant de petites villes posées dans des endroits improbables. On tombe sur un petit lac artificiel très beau et on continu de monter jusqu'à Scanno. Le lac du même nom est lui aussi joli mais moins charmant car plus gros et plus "touristique".
Passé le village on poursuit notre ascension dans le parc national d'Abruzzo jusqu'à 1635m où on peut admirer les sommets enneigés. Heureusement la route est bien dégagée. On redescend sur l'autre versant pour rejoindre la grande route après Castel di Sangro. On roulera encore tout le reste de la journée jusqu'à Avellino en traversant plein d'autres magnifiques paysages mais moins pitorresques que la première centaine de kilomètres de ce matin.
09/01/2013: Réveil peu après Avellino.
Nous reprenons la route pour rejoindre le golfe de Salerno et la ville du même nom. On y passera par de bien petites rues où la circulation est difficile, ce qui ne nous donnera pas vraiment envie de s'y arrêter. On continue ensuite en longeant la côte jusqu'à Amalfi.
Celle-ci est très jolie mais encore une fois l'étroitesse de la route et les chauffards nous donnent des coups de flip. On traverse alors la chaîne de montagne qui nous sépare de la vallée de Pompeï et du Vésuve. On arrive de l'autre côté, choqués par ce que l'on voit : la vallée est recouverte de villes qui se touchent les unes les autres. Le paysage est ... moche. En plus de ça on dirait qu'une couche de nuage dûe à la pollution stagne au-dessus. On redescend quand même le versant de la montagne pour atteindre le site de Pompeï à quelques km de là. On se perd dans les petites rues une fois en-bas et on met un moment à trouver le site qui est en fait situé en plein coeur de la nouvelle ville. On trouve malgré tout un parking gardé pour se garer juste devant l'entrée du site. On avale vite fait un petit sandwich dans le camion car il est déjà 13h30 et le site est paraît-il immense et ferme à 17h. On paye 11euros par personne, ce qui reste raisonnable par rapport à la taille du site. En plus de ça Smash à le droit de venir car les chiens étaient très appréciés et les bienvenus dans l'ancienne cité antique. C'est effectivement immense car c'est tout simplement une vraie ville. Il y a des théâtres, un amphithéâtre, des nécropoles, une basilique, des temples, des termes... et bien sûr au milieu de tout celà il y a les maisons. De nombreuses maisons, plus ou moins richement décorées, plus ou moins bien conservées. On y verra de magnifiques fresques, des statues de pierre ou de bronze, des bassins, des cuisines, des colonnes, des mosaïques mais également quelques corps de personnes qui ont succombé au souffle du Vésuve et qui sont restés figés dans leurs derniers instants par les cendres incandescentes. En circulant à travers les vestiges de cette ville je me suis demandé comment les gens ont fait pour ne pas pouvoir se protéger dans leur maison. Mais en voyant le Vésuve surplombant la cité, les portes en bois des maisons fossilisées par les cendres, la richesse de certaines demeures que pourtant personne n'aurait abandonné, on se rend mieux compte de la vitesse à laquelle tout s'est passé, même si ça paraît encore incroyable.
On a passé 3h30 a essayé d'imaginer ce que pouvait être la vie de ces gens avant l'explosion mais c'est finalement "grâce" à elle qu'on peut aujourd'hui le deviner. C'est vraiment une visite à ne pas manquer si vous venez dans la région. On sortira du site à 17h et on ne paiera finalement que 6euros au lieu de 12 pour le parking. On tente de rejoindre le Vésuve pour y faire une rando le lendemain mais une fois encore on passe par de minuscules ruelles dans la ville suivante. On abandonne pour ce soir et on se pose devant une petite église en espérant y passer une bonne nuit.
Marie - Anne
10/01/2013 : La nuit a été plutôt pas mal, c'est loin d'être la pire qu'on ait eue.
On rejoint finalement le Vésuve mais le sommet est enfoui sous un épais brouillard.
En plus il faut payer 10€ / personne pour monter les derniers mètres à pied. Après s'être assuré, auprès des gars de la caisse, qu'on voyait vraiment rien au sommet on décide de ne pas gaspiller notre argent et on reprend la route. En descendant on a de beaux points de vue sur la baie et la ville de Naples, juste au pied de ce volcan toujours actif.
D'après les conseils de plusieurs personnes rencontrées pendant le voyage on contourne cette grosse ville, ses petites rues et surtout son code de la route bien particulier. On rejoint la côte juste après et on la longe par de grandes routes rectilignes et pas très follichonnes. Même les paysages ne sont pas top, il faut dire que le temps grisâtre n'arrange rien. On rejoint Velletri en fin de journée et on s'y arrête pour la nuit.
11/01/2013 : Réveil à Velletri.
On visite la ville mais on se rend vite compte qu'encore une fois notre guide a surestimé l'intérêt à porter à ce bourg. On ne reste donc pas longtemps et on rejoint Rome assez rapidement. On trouve à se garer pas trop loin du centre et gratuitement. On est même juste à côté des anciens thermes Caracalla. On part en fin de matinée pour la visite de la capitale italienne. On longe le "circo Massimo" puit on erre dans les petites rues en passant devant le Théâtre Marcellus pour trouver un bureau d'info où on se procure une carte. On monte sur le monument de Victor-Emmanuel II, pour admirer le panorama, puis sur la place du capitole et on file vers le Panthéon. On tourne comme ça dans toute la ville pendant 5h, de la place Navona à la fontaine de Trévi en passant par la place Del Popolo et St Maria Maggiore. On termine par le quartier archéologique, de l'extérieur car il ferme à 15h30, puis le Colisée et l'arche de Constantin.
On rentre au camion rincés. On ressort du centre pour se trouver un parking plus tranquille où récupérer pour la visite du Vatican prévue le lendemain.
Max
12/01/2013: Réveil à Rome.
Direction le Vatican où une place de parking un peu éloignée nous attend. On laisse Smash dans le camion car les chiens y sont bien sûr interdits. On rejoint au bout d'une vingtaine de minutes la place St Pierre devant la basilique du même nom. La queue pour rejoindre l'entrée de cette dernière est relativement longue mais passe finalement assez rapidement. On passe par les portiques de sécurité, où Max devra laisser son couteau corse en s'assurant de pouvoir le récupérer après la visite, avant de pouvoir entrer. La visite de la basilique et de ses grottes (cryptes) est gratuite. Attention l'entrée des grottes n'est pas indiquée et c'est même plutôt bien caché. Elle se situe devant le Baldaquin au pied du pilier gauche. Personnellement on était déjà sortis de la basilique avant de s'apercevoir de la chose sur un prospectus et on y est donc retourné. Celà aurait été dommage de rater ça : tous les papes y sont enterrés, plus quelques autres personnes illustres. L'ensemble de cette visite nous aura pris une bonne heure. On peut également monter à la coupole et faire la visite du musée d'art et d'histoire des Trésors de Saint Pierre relié à la basilique mais c'est payant : entre 5 et 7 euros chacun. Nous on veut surtout aller à la Chapelle Sixtine pour admirer les fresques de Michel-Ange. On repart donc de la place St Pierre, après avoir récupéré le couteau, et on contourne les remparts du Vatican pour se diriger vers ses musées et la chapelle. On repasse les portiques de sécurité (même destin pour le couteau, il devra attendre dehors) et on arrive à la billeterie où on nous dit qu'aujourd'hui la chapelle ferme ses portes à 12h...il est 12h20... déçus, on ne prend pas les billets juste pour les musées. C'était vraiment la chapelle qui nous intéressait. On traine donc les pieds jusqu'à la sortie.
On récupère une nouvelle fois le couteau et on décide de passer devant le Château de Saint-Ange avant de retrouver Smash au camion.
On mange un morceau avant de repartir, toujours vers le nord et la France, en direction d'Anguillara Sabazia.
On trouve un parking un peu plus loin près du lac de Bracciano. On s'y pose tôt, ce qui permettra : bricolage pour Max, sieste pour moi.
Marie-Anne
13/01/2013: Reveil de bonne heure et de bonne humeur.
On s'enfile les 3h de route qui nous séparent de Sienne. Route assez agréable d'ailleurs, on retrouve les beaux paysages de la Toscane et les maisons typiques en pierres. On se gare juste devant la porte "Romana" à seulement 1km du centre et gratuitement car on est dimanche. On rejoint la place "Del Campo" par des rues bordées de hauts et vieux bâtiments plutôt chouettes et de couleurs ocre, beige ou pour être plus précis "terre de Sienne". La place est elle aussi très jolie, cerclée des mêmes immeubles avec en bas et au centre un immense clocher attenant à un très beau bâtiment qui est maintenant un musée. On flane dans les rues alentours. On tombe sur le Duomo, ou énorme cathédrale rayée noire et blanc, puis rattrapés par la pluie on écourte la visite et on rentre au camion.
On est resté quand même plus d'1h. C'est une magnifique petite ville à ne pas louper si on passe dans le coin. On reprend la route avec pour destination San Gimignano, autre cité médiévale. Ca semble très touristique, les parkings sont payants et interdits aux camping-cars. Il y en a bien un réservé aux "campers" mais c'est 22€ la nuit et il est loin. Finalement à force de tourner Marie-Anne nous dégote un bon squat près du stade de foot à seulement 1,5km du centre. On y restera la nuit et on visitera la ville demain.
14/01/2013: Bon anniversaire Pok!
Réveil à San Gimignano.
On remonte jusqu'au centre de cette ville perchée sur trois collines qu'on visite en arpentant ses petites rues pavées. C'est encore une très belle ville médiévale mais la particularité de celle-ci c'est les 14 tours féodales dispersées dans tout le bourg.
La cité en comptait au départ 72 mais suite à une épidémie de peste au XIVème s, causant son abandon, elle subit une forte détérioration. Ce n'est que ces dernières années que l'attrait touristique lui a permit de revivre. Après cette visite matinale on repart vers la côte en direction de Pise. On y casse la croûte puis nous nous rendons au pied de la célèbre tour penchée qui est en fait le clocher de la cathédrale de Pise. Ces deux édifices, plus le batistaire, sont situés dans une enceinte entourée de remparts. Tout est en marbre blanc, ça claque pas mal et c'est assez impressionnant de voir l'angle d'inclinaison de la tour. Ce n'est pas sans conséquences, elle subit de nombreux dommages et beaucoup d'éléments ont dû être remplacés et d'autres ajoutés pour la consolider. Ainsi seules 33 des 180 colonnes sont d'origine.
Après cette courte visite on reprend notre route en direction de Lucca. On se promène dans cette énième cité médiévale qui ne manque pas de charme.
On prendra le temps de boire un capuccino en terrasse accompagné de quelques pâtisseries avant de repartir vers la côte. On longe celle-ci quelques heures avant de se poser au bord de la route un peu avant La Spézia pour passer la nuit.
Max
15/01/2013: Réveil en zone industrielle.
Le temps n'est pas à la fête pour cette journée de route. Il a plu toute la nuit et ça semble vouloir continuer. Ce matin on passe par de jolies routes de montagne à travers des parcs naturels et malgré de gros nuages et même un peu de neige on arrive à avoir un léger aperçu du panorama sur la mer. C'est vraiment beau, mais il pleut alors juste le temps de faire une petite photo et on repart.
On arrive à Portofino, en bout de pointe, que l'on voulait visiter mais aucun parking ne peut nous y accueillir, on est donc obligés de faire demi-tour et de trouver une place, à quelques kilomètres de là, au bord de la route pour manger.
La pluie étant incessante on ne prendra pas le temps d'y retourner à pied pour s'y promener. On continue donc cette route qui ne cesse de nous attrister. En plus de la pluie, on passe maintenant plus d'une heure et demie à traverser la ville de Gènes qui est très étendue. A celà s'ajoute de la grêle et de la neige fondue qui ne font que raviver nos craintes d'une nouvelle chute de neige qui nous bloquerait même au bord de la mer. Ce retour en France n'a pas l'air très apprécié par les éléments qui se déchainent contre nous. Et si la Terre était triste que l'on rentre parce qu'elle avait encore plein de choses à nous montrer... Lassés par la route, on s'arrête sur une petite aire juste après Varazze. Il ne reste plus que 4h de route avant de passer la frontière et de poser les roues, les pieds et les pattes en France. Que nous réserve cette dernière journée de voyage?...
Marie-Anne
16/01/2013: Réveil si on peut dire car la nuit à été très courte. Un vent très violent s'est levé quand on s'est couché et il a secoué le camion toute la nuit.
On continue notre route longeant la côte méditéranéenne de l'Italie. Pas plus de surprise que la veille même si le ciel, plus dégagé qu'hier, nous permet de meilleurs points de vue.
On passe enfin la frontière française en début d'après-midi vers Menton et on roule encore jusqu'à Grasse où on s'arrête dormir.
Max
Nous avons du écourter un peu l'itinéraire initial prévu en Italie car le prix de l'essence y est bien plus élevé qu'en France et aussi, avouons-le, on avait quand même hâte de rentrer voir nos familles et amis. Du coup on n'a pas pu découvrir le sud de l'Italie qui mérite surement que l'on s'y attarde. Pour les mêmes raisons on a survoler que très légèrement le nord en se disant qu'on pourrait toujours y revenir plus tard car ce n'est finalement pas si loin.La région qu'on a le plus aimé dans tout ce qu'on a vu est celle de la Toscane avec des paysages très apaisants et de jolis villages. mais d'autres sites nous ont également beaucoup plu comme Venise, Assise ou Pompeï. C'est un grand pays avec une culture artistique et historique très développée, à découvrir en plusieurs fois pourquoi pas, lors de courtes vacances ou week-end.
Par contre, un conseil, méfiez-vous de la conduite italienne qui possède ses propres règles...
Marie-anne
17/01/2013 : Réveil à Grasse.
Cette dernière nuit dans le camion fût fraîche, encore 8°C au compteur ce matin, mais reposante. Le ciel est bleu et le soleil brille. C'est donc une dernière belle journée de voyage que l'on passe sur la route en parcourant les quelques 6h de trajet qui nous séparent de Livron-sur-Drôme où nous attendent nos premiers fans : Goy et Maïlis!!! On arrive vers 18h mais on s'offre un dernier thé bouillant pour nous réchauffer dans le camion avant d'aller frapper à la porte pour leur faire la surprise à l'heure de l'apéro! Ce soir on dort au chaud et on rigole. Ca y est on est rentré...
Marie-anne
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